Résumé de l'auteur
Powerful, portable, off-the-shelf handheld devices, such as tablet based computers (i.e., iPad(®); Galaxy(®)) or portable multimedia players (i.e., iPod(®)), can be adapted to function as speech generating devices for individuals with autism spectrum disorders or related developmental disabilities. This paper reviews the research in this new and rapidly growing area and delineates an agenda for future investigations. In general, participants using these devices acquired verbal repertoires quickly. Studies comparing these devices to picture exchange or manual sign language found that acquisition was often quicker when using a tablet computer and that the vast majority of participants preferred using the device to picture exchange or manual sign language. Future research in interface design, user experience, and extended verbal repertoires is recommended.
Commentaire du Centre Ressources
Cette revue de la littérature analyse a pour ambition de mettre en valeur les divers systèmes d’aide (technologiques et non technologiques) impliquant un développement de la parole et de la communication des personnes avec autisme, et leurs effets sur la communication, l’aisance d’utilisation et leur attractivité (préférence des sujets).
Deux catégories de systèmes sont analysées et comparées : les nouvelles technologies (iPad ou iPod) qui ont pour fonction de compenser la parole et le langage des personnes avec autisme (VOCA, SGD), comparativement aux moyens traditionnels, notamment les PECS et les pictogrammes d’échanges (PE). Ces deux catégories sont réalisées sur la base de leur fonction : ces derniers (PE, PECS) sont davantage employés pour dissocier les mots (activité, objet, état) entre eux et en même temps, les assembler de telle sorte à ce qu’ils puissent représenter des séquences d’entrainement à la parole. Les autres (VOCA, SGD) ne sont pas conçus de la même façon puisqu’ils proposent un ensemble de mots sur un écran ou un appareil électronique (images, symboles, activités, écriture) et le sujet les pointe et sélectionne pour constituer sa phrase. L’intérêt des nouvelles technologies réside, pour Lorah et al, dans le fait qu’elles ne requièrent pas, de la part des sujets avec autisme, une attention visuelle et cognitive dense, ce qui leur permet de se concentrer davantage sur le contenu de la communication.
17 études sont analysées à partir des critères permettent d’évaluer le nombre de comportements verbaux, le langage des signes, la préférence mentionnée par les participants des études pour les nouvelles technologies ou pour les systèmes traditionnels. Les résultats principaux de leur analyse de littérature montrent que 93% des personnes qui utilisent un iPad ou iPod présentent plus d’habiletés à communiquer, ce qui est aussi lié à la diversification des stratégies d’enseignement associé à cet usage. Les professionnels de l’autisme considèrent aussi que les nouvelles technologies portables favorisent le développement du langage et de la parole des personnes avec autisme. De plus, les résultats montrent que le nombre de sujets marquant une préférence pour les outils technologiques (23) est plus important dans les études comparativement au nombre de sujets (3) marquant une préférence pour les autres outils (PE, PECS). Les limites des analyses précédentes et des résultats qui en découlent sont exposés dans cette recherche, et sont relatives aux outils technologiques analysés qui restent peu exhaustifs (comparaison des tablettes versus le reste) ou encore aux faible nombre de sujets dans les enquêtes. Les auteurs relèvent toutefois que le fait de reconnaitre une attractivité des outils technologiques pour ces personnes avec autisme est déjà essentiel et participe à leur accès à l’autonomie et à leur auto-détermination.