Communicating with the minimally conscious patient: a principled argument, but not a practical one.

Auteur(s)

  • A. Peterson
  • L. Naci
  • C. Weijer
  • Adrian M. Owen

Référence

Peterson, A., Naci, L., Weijer, C., & Owen, A. M. (2013). Communicating with the minimally conscious patient: a principled argument, but not a practical one. Am J Bioeth Neurosci, 4(1), 52–3.

Domaines de recherche appliquée

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Résumé de l'auteur

Les auteurs réagissent à un article de Bendtsen (2013) intitulé "communiquer avec la conscience minimale : implications éthiques pour le soin de fin de vie" qui explore les possibilités des méthodes d'imagerie médicale dans la pratique médicale et en particulier l’utilisation d’interface assistée par ordinateur pour communiquer avec les patients.

Commentaire du Centre Ressources

Peterson et ses collègues apportent ici quelques limitations à prendre en compte : 
1) Une minorité significative de patients est incapable de rester immobile dans le scanner IRM, malgré les efforts faits pour les installer avant la session d’imagerie. Ces mouvements rendent impossibles l’interprétation des résultats sur les restes de conscience du patient. L’EEG est ici plus recommandé.
2) La fluctuation du temps d’attention pour certains patients peut également rendre les résultats incohérents.
3) La possibilité d’un épuisement mental du patient dû à ces techniques d’imagerie et résultant d'une session d'image prolongée exigée pour des résultats d’IRM fonctionnelle clairs. De plus, la durée de la session nécessaire est estimée à 1 heure environ, ce qui serait d’un coût excessivement élevé.
Si ces considérations techniques peuvent être améliorées dans le futur, une considération demeure problématique, celle de savoir comment évaluer si le patient peut encore avoir la capacité de prendre des décisions. Un modèle des différents profils de patients reste ici à construire. Ce modèle doit définir précisément ce qu'est la capacité à prendre des décisions et déterminer comment l'opérationnaliser de façon à être détectable par l'IRM ou l'EEG.
La principale contribution de cet article est ici d’ordre éthique et vient nuancer l’enthousiasme suscité par ces nouvelles technologies en replaçant la confusion possible des familles sur le devant de la scène et en soulignant l’importance d’y faire attention dans l’utilisation de ces techniques.
Les auteurs restent cependant confiants sur le fait que dans un futur proche un cadre conceptuel sera développé qui parviendra à satisfaire les défis épistémologiques et éthiques soulevés ici.
 
L’article, qui se résume à un commentaire, reste très succinct (2 pages).