Actions speak louder than words: signing and speech intelligibility in adults with Down syndrome

Auteur(s)

  • G. Powell
  • J. Clibbens

Référence

Actions speak louder than words: signing and speech intelligibility in adults with Down syndrome. Down Syndrome Research and Practice, 1994, vol. 2, no 3, p. 127-129

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Résumé de l'auteur

Previous studies into the use of key-word signing with people with a learning disability have concentrated on its contribution to the development of speech and language. The few studies focusing on its relationship to actual speech production and intelligibility were based on taught target words or phrases. This study, which was of quasi-experimental design, looked at whether reported improvements in intelligibility were supported in spontaneous speech production. Communication samples were collected by video recording ‘good’ and ‘poor’ speakers under ‘high’ and ‘low’ signing conditions. ‘Skilled' and ‘naive' raters assigned intelligibility ratings under ‘seen’ and ‘unseen’ conditions. It was predicted that speech from the ‘high’ signing condition would be rated more highly than that from the ‘low’ signing condition. This was supported. The iconicity of signs was shown to have a positive effect for ‘naive’ raters when rating the ‘poor’ speakers, which may counter previous arguments that the general public would be unable to understand communication attempts by people using key-word signing.

(Traduction du résumé)
Les études antérieures sur l’utilisation de mots-clés signés avec les personnes avec des troubles de l’apprentissage se sont concentrées sur la contribution du signe au développement de la parole et du langage. Les quelques études qui se sont intéressées à sa relation à la production de la parole et son intelligibilité se sont basées sur des mots et des mots ou des séquences cibles appris. Cette étude, qui a suivi une approche quasi-expérimentale, a évalué si les améliorations rapportées de l’intelligibilité par le signe étaient observées en production de parole spontannée. Des extraits de communication ont été collectés par enregistrements vidéo de locuteurs « bons » et « pauvres » dans des conditions avec « beaucoup » ou « peu » de signes. Des évaluateurs « expérimentés » et « naïfs » ont attribué des scores d’intelligibilité dans les conditions « visible » et « non-visible ». Les prédictions étaient que la parole produite avec « beaucoup » de signes serait mieux évaluée que celle produite avec « peu » de signes. Cette attente a été confirmée. L’iconicité des signes a eu un effet positif pour les évaluateurs « naïfs » quand ils évaluaient les locuteurs « pauvres », ce qui remet en cause l’idée que le grand public serait incapable de comprendre la communication des personnes utilisant des mots-clés signés.

Commentaire du Centre Ressources

Cette recherche est née des observations cliniques des orthophonistes travaillant avec des personnes avec des troubles de l’apprentissage et en réponse à deux idées préconçues : (1) L’utilisation des signes a pour effet de remplacer la parole (et donc est négative pour la parole) ; (2) Le grand public (e.g. non familiarisé avec les signes) ne peut pas comprendre ces signes et l’amélioration de la communication par le signe est donc limitée à la communication avec des personnes qui les connaissent.

Cette recherche est déjà un peu ancienne mais est importante car très peu de travaux de recherche se sont intéressées à l’utilisation des signes ou gestes manuels comme supports de la communication parléee chez les adultes avec des déficiences intellectuelles. Ces études se développent de plus en plus chez les enfants mais de nombreux adultes n’ayant pas bénéficié d’une prise en charge adaptée vivent avec des capacités de communication réduites du fait qu’on ne leur a pas fourni d’alternatives ou de moyen d’augmenter leur communication orale.

Cette recherche a utilisé une approche expérimentale, comparant différentes conditions pour tester l’utilisation des signes manuels pour accompagner certains mots en parole spontannée. Les résultats vont dans le sens d’un effet positif du signe sur l’intelligibilité de la parole et encourage les parents et les professionnels à explorer cette voie pour aider les personnes avec un trouble de l’apprentissage à mieux communiquer.