Blindness Prevention in Mali: Are Improvements in Sight?

Author(s)

  • N. Kaplan

Reference

Blindness Prevention in Mali: Are Improvements in Sight? Disability Studies Quarterly. 2001

Applied research areas

Thematic issues

Impairment

Geographical areas

Author's summary

International public health policy for the prevention of disability is premised on the homogenizing stance that there is a universal, static conceptualization and experience of disability. A review of key debates in disability studies literature illustrates the extent to which subject formations, including the notion of the Disabled person, are shaped by social, cultural, political, and historical contexts. Research on blindness prevention in Mali is then presented as a case study of the lack of fit between WHO and local definitions of disability. In addition to engaging with disability studies scholarship, this article is also a response to the call made by medical anthropologists to think critically about the relationship between poverty and health inequalities.

[Traduction]
La politique mondiale de santé publique dédiée à la prévention du handicap est fondée sur le « principe homogénéisant » selon lequel il existe une conceptualisation et une expérience statiques et universelles du handicap. Une étude des principaux débats dans les ouvrages sur le handicap montre la mesure dans laquelle l'approche du sujet, y compris la définition de personne handicapée, est définie en fonction des contextes sociaux, culturels, politiques et historiques. La recherche sur la prévention de la cécité au Mali est ainsi présentée comme une étude de cas sur le manque de cohésion entre l’OMS et les définitions locales du handicap. En plus d’aborder les aides accordées aux études sur le handicap, cet article est aussi une réponse à l’appel des anthropologues du secteur de la santé qui portent une vision critique sur la relation entre la pauvreté et les inégalités en matière de santé.

Resource Center comment

This research on blindness prevention in Mali was conducted with IOTA (the African institute of Tropical Ophthalmology), which is part of the blindness prevention program of the World Health Organization (WHO). To ask questions, semi-structured interviews were used with the people involved—health sector administrators, eye surgeons, nurses, teachers, teenagers, adults, and the elderly in two rural villages in Mali. This research was designed to examine the condition of the visually impaired in Malian communities, and to study their perception of the obstacles to eye care. The research focused in particular on gender differences in healthcare behavior, keeping in mind that blindness is twice as common amongst Malian women than men.

The survey results reveal that the Malians interviewed faced several infrastructure problems such as access to water and electricity, malnutrition, and problems related to access to education and health services. These problems related to poverty intensify the disability, and hold back prevention programs.

The author highlights the various WHO programs. The author also cites the WHO prevention guides which have been distributed to various stakeholders working in the healthcare sector all over Mali. The guide indicates the procedures to determine the rate of trachoma, an eye infection that is extremely widespread. The guide also includes lists of questions for healthcare workers on their practices and their concerns regarding the health of patients' eyes.

The importance of conducting this type of study is that over 90% of the visually impaired are from third-world countries, from Africa in particular. Thus, this leads to a reflection on the current relationship between poverty and unequal access to health care. Mali was selected as a country for research because it lacks infrastructure, which negatively impacts eye health. This is why prevention is required to reduce blindness in Mali.

Regarding the FIRAH criteria, this article has been published in a scientific journal with a reading committee. This article was produced with stakeholders mainly working in the health sector. Although the article does not directly mention the articles of the Convention, it does follow the model of the World Health Organization. The article thus offers an implementation tool, via a WHO guide that includes a blindness prevention model.

[Traduction]
Cette recherche sur la prévention de la cécité au Mali a été réalisée en collaboration avec l'Institut d'Ophtalmologie Tropicale de l'Afrique (IOTA) qui est associé au programme de l’Organisation, Mondiale de la Santé (OMS), pour la prévention de la cécité. Des entretiens semi-directifs ont été menés pour interroger les personnes concernées, les administrateurs du secteur de la santé, les chirurgiens oculaires, les infirmières, les enseignants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées dans deux villages maliens ruraux. La recherche a été conçue pour examiner l'état des personnes non-voyantes dans les communautés maliennes, et étudier leur perception des obstacles aux soins oculaires. Une attention particulière a été accordée aux différences entre les sexes dans le comportement aux soins de santé, sachant que la cécité chez les femmes maliennes représente deux fois le taux des hommes.

 

Il ressort du résultat de l’enquête que les interviewés maliens souffrent de plusieurs problèmes d’infrastructures comme l’accès à l’eau et l’électricité, la malnutrition et les problèmes liés à l’accès à l’éducation et à la santé. Ces problèmes liés à la pauvreté accentuent le handicap, et empêchent de mener des programmes de prévention.

 

L’auteur met l'accent sur les différents programmes de l’OMS. Il cite également les guides de prévention de l'OMS qui ont été distribué aux différents acteurs travaillant dans les métiers de la santé dans tout le Mali. Le guide fournit les procédures pour déterminer le taux du trachome, infection de l’œil très répandue, il présente également les listes de questions pour les travailleurs de la santé sur les pratiques et les préoccupations de santé des yeux des patients.

 

L’intérêt de mener ce genre d’étude réside dans le fait que plus de 90% des non-voyants sont originaires des pays du tiers monde, particulièrement en Afrique. Il est ainsi question de réfléchir sur la relation existante entre la pauvreté et l’inégalité de l’accès aux soins de santé. Le choix du Mali comme pays de recherche s’explique par le manque d’infrastructures qui a un impact négatif sur la santé ophtalmologique. C’est dans ce sens que la prévention est nécessaire pour réduire la cécité dans ce pays.

 

En relation avec les critères de la FIRAH, cet article est publié dans une revue scientifique à comité de lecture et il a été mené en collaboration avec les acteurs travaillant principalement dans le secteur de la santé. Bien qu’il ne fasse pas référence directe aux articles de la convention, il suit le modèle de l’Organisation Mondiale de la Santé. Il propose ainsi un support d’application à travers la proposition d’un guide de l’OMS intégrant un modèle de prévention contre la cécité.